Affaires De Laval - Lors du conseil municipal de mardi, le conseiller de Fabreville et représentant de l’Opposition officielle Parti Laval – Équipe Michel Trottier, Claude Larochelle, a déposé un avis de proposition visant à établir la rémunération globale maximum du maire de Laval. Soucieux de mettre fin à cette rémunération injuste immédiatement, Claude Larochelle a demandé que cette proposition soit abordée séance tenante, toutefois tant les conseillers du Mouvement Lavallois que ceux d’Action Laval n’ont pas jugé urgent de plafonner la rémunération du maire, repoussant ainsi la discussion au mois prochain.
Un secret bien gardé
Nous apprenions il y a trois semaines dans La Presse que le maire de Laval est – depuis le 1er janvier 2018 - le deuxième élu municipal le mieux payé au Québec, loin devant la mairesse de Montréal et le maire de Québec, une situation inacceptable pour le chef de l’Opposition officielle : « Il va falloir m’expliquer qu’est-ce qui justifie que le maire de Laval soit mieux payé que la mairesse de la métropole et le maire de la capitale nationale ? », lance incrédule M. Trottier.
Conscients d’une hausse potentielle suite au déplafonnement, les élus de Montréal, de Québec et de Gatineau se sont montrés proactifs et ont mis en place un règlement municipal fixant les rémunérations maximums des élus. À l’inverse, le maire de Laval a préféré profiter, depuis près d’un an et demi, de cette déréglementation pour voir sa rémunération gonflée de 28%. Le maire Demers s’est défendu en prétextant qu’il ne s’était pas aperçu de l’augmentation avant plusieurs semaines et en ajoutant qu’il n’est « pas à toutes les semaines sur son compte en banque. » Ce commentaire a fait bondir Claude Larochelle : « Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour ne pas s’apercevoir que notre rémunération est bonifiée de plus de 45 000$. Pour la majorité des Lavallois, 45 000$ c’est plus que ce qu’ils gagneront en une année ! », s’est exclamé Claude Larochelle.
Un secret bien gardé
Nous apprenions il y a trois semaines dans La Presse que le maire de Laval est – depuis le 1er janvier 2018 - le deuxième élu municipal le mieux payé au Québec, loin devant la mairesse de Montréal et le maire de Québec, une situation inacceptable pour le chef de l’Opposition officielle : « Il va falloir m’expliquer qu’est-ce qui justifie que le maire de Laval soit mieux payé que la mairesse de la métropole et le maire de la capitale nationale ? », lance incrédule M. Trottier.
Conscients d’une hausse potentielle suite au déplafonnement, les élus de Montréal, de Québec et de Gatineau se sont montrés proactifs et ont mis en place un règlement municipal fixant les rémunérations maximums des élus. À l’inverse, le maire de Laval a préféré profiter, depuis près d’un an et demi, de cette déréglementation pour voir sa rémunération gonflée de 28%. Le maire Demers s’est défendu en prétextant qu’il ne s’était pas aperçu de l’augmentation avant plusieurs semaines et en ajoutant qu’il n’est « pas à toutes les semaines sur son compte en banque. » Ce commentaire a fait bondir Claude Larochelle : « Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour ne pas s’apercevoir que notre rémunération est bonifiée de plus de 45 000$. Pour la majorité des Lavallois, 45 000$ c’est plus que ce qu’ils gagneront en une année ! », s’est exclamé Claude Larochelle.
M. Trottier, a aussi soulevé d’importantes inquiétudes face au manque de transparence de l’administration Demers : « On doit se poser de sérieuses questions quant à l’intégrité des membres de l’exécutif. Comment ont-ils pu laisser le maire se permettre une telle augmentation ? » Supposés chiens de garde de l’administration municipale, ce fut le silence radio du côté de Mme Dufour, Mme Desmeules et M. Boyer qui ont été interpellés par le chef de l’Opposition durant la période de questions des citoyens hier.
Après la prime Gardner, la prime Demers
Le conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, se questionne sur l’impact de cette nouvelle quant à la confiance des citoyens envers l’administration : « Il y a trois mois, on apprenait que l’ancien chef de cabinet du maire, M. Gardner, avait vu son régime de retraite bonifié de 33% sans aucune justification. Maintenant, on découvre que la rémunération du maire a bondi de 30% en moins de 2 ans. Qui sera le prochain de l’équipe Demers à piger dans le plat de bonbons ?»
Cette nouvelle survient alors que plusieurs groupes d’employés de la ville sont actuellement en période de négociations pour le renouvellement de leur convention collective. « Les excès du maire Demers et de son équipe risquent de coûter très cher aux Lavallois. En se privilégiant indument, il vient vraiment de mettre la Ville dans une position de faiblesse à la table des négociations, ce seront malheureusement tous les contribuables qui en feront les frais », souligne Michel Trottier.
M. Trottier, a aussi soulevé d’importantes inquiétudes face au manque de transparence de l’administration Demers : « On doit se poser de sérieuses questions quant à l’intégrité des membres de l’exécutif. Comment ont-ils pu laisser le maire se permettre une telle augmentation ? » Supposés chiens de garde de l’administration municipale, ce fut le silence radio du côté de Mme Dufour, Mme Desmeules et M. Boyer qui ont été interpellés par le chef de l’Opposition durant la période de questions des citoyens hier.
Après la prime Gardner, la prime Demers
Le conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, se questionne sur l’impact de cette nouvelle quant à la confiance des citoyens envers l’administration : « Il y a trois mois, on apprenait que l’ancien chef de cabinet du maire, M. Gardner, avait vu son régime de retraite bonifié de 33% sans aucune justification. Maintenant, on découvre que la rémunération du maire a bondi de 30% en moins de 2 ans. Qui sera le prochain de l’équipe Demers à piger dans le plat de bonbons ?»
Cette nouvelle survient alors que plusieurs groupes d’employés de la ville sont actuellement en période de négociations pour le renouvellement de leur convention collective. « Les excès du maire Demers et de son équipe risquent de coûter très cher aux Lavallois. En se privilégiant indument, il vient vraiment de mettre la Ville dans une position de faiblesse à la table des négociations, ce seront malheureusement tous les contribuables qui en feront les frais », souligne Michel Trottier.