
Affaires De Laval - La destruction du port de Beyrouth n’a pas seulement sonné le glas, du moins pour un avenir à moyen terme, de l’économie libanaise mais a aussi porté un sérieux coup à la vitalité de la capitale Libanaise. Malgré la splendeur de ses paysages pittoresques, le Liban connaît depuis plusieurs décennies une instabilité politique et économique, qui minent le moral de ses citoyens et citoyennes et ne font qu’alimenter une méfiance incommensurable envers ses dirigeants et dirigeantes politiques.
Les enjeux qui entourent la reconstruction de son port risquent d’être le début d’une crise sans précèdent de l’histoire Libanaise moderne; le pays nageant déjà dans un marasme économique.
La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir qui financera la reconstruction de Beyrouth. Car, devant une telle désunion de la classe politique libanaise, il est certain que des intérêts étrangers n’auront aucune difficulté à s’accaparer le contrôle, tant politique qu’économique, en partie ou en totalité de ce pays.
La plus connue et non la moindre est sans conteste le Hezbollah; jouissant de l’appui de l’Iran et ce, depuis de nombreuses décennies.
Au cours des dernières années, alors que la menace de l’État Islamique (ISIS) ne cessait de s’accroître, notamment grâce au soutien logistique et financier de l’Arabie Saoudite, le gouvernement libanais de l’époque en a profité pour acquérir, auprès d’eux, des armes et du matériel militaire.
Il est peu probable, quoique pas impossible, que l’Arabie Saoudite finance la reconstruction du port de Beyrouth; contrairement au Liban, l’Arabie Saoudite dispose amplement des moyens financiers nécessaires. Car, le contrôle du port, faciliterait davantage le déplacement de fret d’une vaste panoplie de biens.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les états voisins du Liban, soit la Syrie et Israël, risquent de voir d’un très mauvais œil l’ingérence de l’Arabie saoudite dans les activités portuaires libanaises. L’emplacement du port de Beyrouth est un emplacement stratégique pour plusieurs.
À ces états, s’ajoute la Chine qui dispose de liquidités faramineuses et qui a déjà fait l’acquisition de plusieurs ports maritimes grecques. Une telle prise de contrôle ayant été rendu possible suite à la crise financière qui a secoué la Grèce dans les années 2010 et la tiédeur du plan de sauvetage de l’Union européenne.
Enfin, il ne faut pas oublier l’intérêt évident des Américains, toujours aux aguets des activités de cette région et leur goût pour les expansions commerciales.
Il ne sera pas surprenant aux cours des prochains mois, sinon des prochaines années, que nous assistions plusieurs dirigeants politiques et économiques défiler et fouler le sol de cette ville meurtrie.
Est-ce qu’ils le feront dans l’intérêt du Peuple Libanais?
Gabriel Vellone
Parti Progrès Laval
Les enjeux qui entourent la reconstruction de son port risquent d’être le début d’une crise sans précèdent de l’histoire Libanaise moderne; le pays nageant déjà dans un marasme économique.
La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir qui financera la reconstruction de Beyrouth. Car, devant une telle désunion de la classe politique libanaise, il est certain que des intérêts étrangers n’auront aucune difficulté à s’accaparer le contrôle, tant politique qu’économique, en partie ou en totalité de ce pays.
La plus connue et non la moindre est sans conteste le Hezbollah; jouissant de l’appui de l’Iran et ce, depuis de nombreuses décennies.
Au cours des dernières années, alors que la menace de l’État Islamique (ISIS) ne cessait de s’accroître, notamment grâce au soutien logistique et financier de l’Arabie Saoudite, le gouvernement libanais de l’époque en a profité pour acquérir, auprès d’eux, des armes et du matériel militaire.
Il est peu probable, quoique pas impossible, que l’Arabie Saoudite finance la reconstruction du port de Beyrouth; contrairement au Liban, l’Arabie Saoudite dispose amplement des moyens financiers nécessaires. Car, le contrôle du port, faciliterait davantage le déplacement de fret d’une vaste panoplie de biens.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les états voisins du Liban, soit la Syrie et Israël, risquent de voir d’un très mauvais œil l’ingérence de l’Arabie saoudite dans les activités portuaires libanaises. L’emplacement du port de Beyrouth est un emplacement stratégique pour plusieurs.
À ces états, s’ajoute la Chine qui dispose de liquidités faramineuses et qui a déjà fait l’acquisition de plusieurs ports maritimes grecques. Une telle prise de contrôle ayant été rendu possible suite à la crise financière qui a secoué la Grèce dans les années 2010 et la tiédeur du plan de sauvetage de l’Union européenne.
Enfin, il ne faut pas oublier l’intérêt évident des Américains, toujours aux aguets des activités de cette région et leur goût pour les expansions commerciales.
Il ne sera pas surprenant aux cours des prochains mois, sinon des prochaines années, que nous assistions plusieurs dirigeants politiques et économiques défiler et fouler le sol de cette ville meurtrie.
Est-ce qu’ils le feront dans l’intérêt du Peuple Libanais?
Gabriel Vellone
Parti Progrès Laval