Affaires De Laval - Une pétition en ligne et un sondage maison du Courrier Laval ont permis de recueillir l’appui de plus de 1000 personnes à la proposition du conseiller de Fabreville et représentant de l’Opposition officielle, Claude Larochelle, déposée le mois dernier. Cet appui manifeste n’a pas suffi à convaincre les membres du conseil municipal que le débat devait avoir lieu. Une situation encore une fois qualifiée de « déni de démocratie » par Claude Larochelle.
Un manque de courage accablant
Avec un appui aussi significatif, la moindre des choses aurait été de tenir un débat, selon le conseiller de Fabreville : « Quand 77% des répondants à un sondage se disent en faveur du transport collectif gratuit pour les étudiants lavallois, il me semble qu’il faut en tenir compte. Pour la énième fois, l’équipe du maire et les conseillers dissidents ont fait primer la partisannerie au détriment de la volonté populaire. Qu’ils soient en désaccord avec un projet amené par le Cabinet de l’Opposition, je peux le comprendre, mais qu’ils ne permettent même pas la discussion, c’est clairement de la mauvaise foi », s’indigne M. Larochelle.
Le chef de l’Opposition officielle va même un pas plus loin : « Pour moi c’est clair, on est devant un maire qui n’a aucun argument, qui n’a aucun plan et pire qui n’a probablement aucune intention à court ou moyen terme de bonifier l’offre de transport en commun », se désole Michel Trottier. Même le président du Conseil d’administration de la STL, Éric Morasse, assis à la table du conseil, a préféré garder le silence quand est venu le temps d’obtenir un appui.
Une chose et son contraire
L’équipe du maire tient un double discours. D’une part, elle évoque que notre proposition « […] devrait être mis[e] sur pied par le gouvernement » puisqu’il s’agit d’une mesure sociale. D’autre part, elle se félicitait du succès du programme Horizon 65+ il y a à peine quelques semaines.
Une importante contradiction selon Claude Larochelle : « On se vante que notre programme de gratuité du transport collectif pour les ainées a inspiré la CMM à étudier la tarification sociale, mais on ne veut pas reproduire le modèle pour les étudiants ? J’ai réellement de la difficulté à comprendre cette logique. Rien n’empêche la Ville de mettre en place une pareille initiative en attendant la révision de tarif de l’ARTM. » Pour ce qui est du caractère « injuste » de la proposition en raison de la limitation sur l’âge, le conseiller de Fabreville indique qu’il aurait été le premier à appuyer un amendement visant à retirer cette limitation.
Un manque de courage accablant
Avec un appui aussi significatif, la moindre des choses aurait été de tenir un débat, selon le conseiller de Fabreville : « Quand 77% des répondants à un sondage se disent en faveur du transport collectif gratuit pour les étudiants lavallois, il me semble qu’il faut en tenir compte. Pour la énième fois, l’équipe du maire et les conseillers dissidents ont fait primer la partisannerie au détriment de la volonté populaire. Qu’ils soient en désaccord avec un projet amené par le Cabinet de l’Opposition, je peux le comprendre, mais qu’ils ne permettent même pas la discussion, c’est clairement de la mauvaise foi », s’indigne M. Larochelle.
Le chef de l’Opposition officielle va même un pas plus loin : « Pour moi c’est clair, on est devant un maire qui n’a aucun argument, qui n’a aucun plan et pire qui n’a probablement aucune intention à court ou moyen terme de bonifier l’offre de transport en commun », se désole Michel Trottier. Même le président du Conseil d’administration de la STL, Éric Morasse, assis à la table du conseil, a préféré garder le silence quand est venu le temps d’obtenir un appui.
Une chose et son contraire
L’équipe du maire tient un double discours. D’une part, elle évoque que notre proposition « […] devrait être mis[e] sur pied par le gouvernement » puisqu’il s’agit d’une mesure sociale. D’autre part, elle se félicitait du succès du programme Horizon 65+ il y a à peine quelques semaines.
Une importante contradiction selon Claude Larochelle : « On se vante que notre programme de gratuité du transport collectif pour les ainées a inspiré la CMM à étudier la tarification sociale, mais on ne veut pas reproduire le modèle pour les étudiants ? J’ai réellement de la difficulté à comprendre cette logique. Rien n’empêche la Ville de mettre en place une pareille initiative en attendant la révision de tarif de l’ARTM. » Pour ce qui est du caractère « injuste » de la proposition en raison de la limitation sur l’âge, le conseiller de Fabreville indique qu’il aurait été le premier à appuyer un amendement visant à retirer cette limitation.